Nombre de détenteurs de 1 bitcoin dans le monde : chiffres et statistiques

900 000. C’est le nombre d’adresses sur la blockchain Bitcoin qui affichent au moins un bitcoin à leur actif. Pourtant, une poignée de portefeuilles concentre encore la majorité des fonds : moins de 5 % d’entre eux détiennent environ 85 % des bitcoins existants. Ce déséquilibre ne se limite pas à un simple chiffre, il illustre le fossé entre l’apparence d’une adoption massive et la réalité d’une répartition très inégale.

L’essor du bitcoin attire sans cesse de nouveaux utilisateurs, ce qui se traduit par une hausse continue du nombre d’adresses enregistrées. Mais l’équation n’a rien de simple : ce volume ne reflète pas mécaniquement une multiplication des détenteurs réels. Les plateformes d’échange le confirment : les avoirs se fragmentent, les utilisateurs se multiplient, mais la part des véritables propriétaires uniques demeure difficile à cerner. La transparence de la blockchain n’a pas encore réponse à tout.

Comprendre la possession de bitcoin dans le monde aujourd’hui

Bitcoin n’est plus un terrain de jeu réservé à une poignée d’initiés férus de technologie. Depuis 2009, la monnaie numérique s’est frayée un chemin dans l’économie mondiale, portée par la méfiance envers les institutions financières traditionnelles et l’attrait pour de nouveaux actifs numériques. À ce jour, on estime que plus de 400 millions de personnes détiennent des cryptomonnaies à travers la planète, et l’intérêt pour le BTC ne cesse de croître.

Le visage du propriétaire de bitcoin a changé. Finie l’époque où seuls les geeks se lançaient dans l’aventure : désormais, entrepreneurs, gestionnaires d’actifs, investisseurs particuliers et institutions se côtoient dans l’écosystème. La montée en puissance de ce nouvel univers d’actifs attire une diversité de profils, dépassant les frontières de l’Amérique du Nord et de l’Asie. L’Europe, l’Afrique ou l’Amérique latine accélèrent le mouvement, portées tantôt par des marchés instables, tantôt par la quête de rendement.

Pour illustrer cette évolution, voici quelques grandes tendances à retenir :

  • Adoption mondiale : des millions de portefeuilles supplémentaires voient le jour chaque mois, signe de l’intérêt du bitcoin comme réserve de valeur ou outil de transfert.
  • Montée des institutionnels : fonds, entreprises et ETF bitcoin investissent massivement, injectant des milliards de dollars dans la crypto.
  • Fragmentation de la détention : la majorité détient moins d’un bitcoin, mais le cercle des « wholecoiners » s’élargit, porté par l’envie d’indépendance financière.

Posséder du bitcoin aujourd’hui, c’est s’inscrire dans une dynamique mondiale, façonnée par la digitalisation, la perte de confiance dans les monnaies classiques et la maturité grandissante du marché des cryptomonnaies.

Combien de personnes détiennent au moins 1 bitcoin ? Les chiffres révélateurs

Détenir un bitcoin entier : l’expression claque comme un badge d’appartenance à un cercle très fermé. D’après les données publiques de la blockchain, on dénombre en 2024 environ 1,1 million d’adresses créditées d’au moins un bitcoin. Mais attention : une adresse ne fait pas un individu. Entre les portefeuilles multiples d’un même utilisateur et les adresses partagées par des plateformes, la réalité est plus complexe qu’il n’y paraît.

Le statut de wholecoiner, celui qui possède un bitcoin complet, reste rare. À l’échelle planétaire, cela ne représente même pas 0,014 % de la population. Et le plafond est vite atteint : avec seulement 21 millions de bitcoins en circulation, même une répartition parfaite ne suffirait pas à combler tous les millionnaires du globe.

Pour mieux cerner l’ampleur du phénomène, voici quelques données clés :

  • Nombre de wholecoiners : environ 1,1 million d’adresses
  • Capitalisation boursière du bitcoin : plus de 1 200 milliards de dollars début 2024
  • Prix du bitcoin : fréquemment supérieur à 60 000 dollars

Le marché s’est professionnalisé. Les transactions se multiplient, l’arrivée des institutionnels s’accélère, et l’accès à l’actif s’ouvre via de nouveaux produits comme les ETF bitcoin. Pourtant, la concentration demeure : le club des détenteurs d’un bitcoin entier reste minoritaire, et la rareté de cette position ne se dément pas.

Répartition et profils des détenteurs : une concentration inégale

L’idée d’un bitcoin équitablement partagé entre tous ne tient pas la route. Dans la réalité, la concentration domine. Les plus gros acteurs, surnommés « whales », pèsent très lourd : certaines plateformes d’échange, des entreprises cotées comme MicroStrategy ou des ETF gérés par BlackRock concentrent à eux seuls une part majeure de l’offre disponible.

En face, la majorité des particuliers, investisseurs curieux ou opportunistes, se partagent les miettes. D’après la blockchain, moins de 2 % des adresses détiennent plus de 95 % du total des bitcoins. L’écart est frappant, tant au niveau mondial que national. En France, d’après l’étude Adan, la pénétration reste modeste : le profil le plus courant ? Un homme, âgé de 25 à 45 ans, habitant en ville et déjà initié aux crypto-actifs.

Les grandes fortunes de la crypto privilégient les solutions institutionnelles, qui assurent sécurité et accessibilité, alors que la plupart conservent leurs fragments de BTC sur des plateformes d’échange. Et le mystère demeure autour des fameux premiers blocs jamais déplacés par Satoshi Nakamoto, le créateur du bitcoin : un trésor estimé à 1,1 million de BTC, toujours endormi depuis l’origine.

Pour mieux se repérer dans ce paysage, quelques repères clés :

  • Acteurs institutionnels : BlackRock, MicroStrategy, ETF bitcoin spot
  • Pays observés : États-Unis, Europe, France (étude Adan)
  • Profils dominants : jeunes adultes, urbains, technophiles

Cette polarisation s’explique aussi par la jeunesse de l’écosystème. Peu d’actifs rivalisent avec le bitcoin en capitalisation tout en restant aussi dispersés dans leur adoption à travers le monde.

Impact économique de la distribution du bitcoin et perspectives d’avenir

La répartition du bitcoin n’est pas qu’une donnée technique : elle conditionne la dynamique de l’ensemble du marché. Avec une capitalisation qui dépasse les 1 200 milliards de dollars début 2024, le bitcoin s’impose comme un actif à part entière. Mais la division est nette : d’un côté, les wholecoiners, ces détenteurs d’au moins un bitcoin ; de l’autre, une multitude d’utilisateurs qui ne possèdent que des fractions, parfois sans accès direct à leurs fonds.

Ce découpage a des répercussions immédiates. Les flux de transactions témoignent d’un marché où la volatilité reste forte, la réactivité extrême, et où chaque mouvement des gros porteurs influe sur la liquidité globale. L’introduction des ETF bitcoin spot, validés par la Securities Exchange Commission, a encore renforcé ce phénomène. Dès que les whales bougent, le marché se tend ou s’assouplit, provoquant des variations marquées du prix.

L’arrivée d’acteurs institutionnels tels que BlackRock ou MicroStrategy accélère les changements. La géographie du bitcoin évolue, l’Europe et l’Amérique du Nord gagnent du terrain, pendant que la régulation redessine peu à peu les règles du jeu. À mesure que la distribution s’élargit, la domination des plus gros porteurs pourrait s’atténuer, ouvrant la porte à un accès plus large à la cryptomonnaie dans le monde entier.

L’avenir s’annonce dense : la montée des actifs numériques dans les portefeuilles institutionnels, l’augmentation du volume des transactions, et l’intégration progressive du bitcoin dans le débat macroéconomique. La question de la gouvernance, du cadre réglementaire et de la sécurité des plateformes reste entière. Le bitcoin trace sa route : qui en détiendra un demain, et dans quelles proportions ? Le suspense demeure, la bataille pour la souveraineté numérique ne fait que commencer.

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